Le sous-préfet, Michel Prosic, a découvert l’entreprise Auver’Dec, installée à Chabreloche
Fondée en 2003 par Jean-François Sauzedde, Auver’Dec est aujourd’hui bien positionnée sur le marché du décolletage. Avec une croissance à deux chiffres depuis plusieurs années.
Avant de faire visiter Auver’Dec au sous-préfet accompagné de plusieurs élus (*), Jean-François Sauzedde a présenté en quelques mots l’entreprise qu’il a fondée en 2003, « une TPE familiale de la Montagne thiernoise spécialisée dans le décolletage, qui se porte bien, fait de la croissance depuis 4 ans et embauche ». Avec plus de 6 millions de pièces annuelles, 300 tonnes de matière (aciers, inox, titane, aluminium, laiton, cuivre et matières plastiques…) et un taux de service de 99 %, Auver’Dec a choisi de multiplier les donneurs d’ordre et les secteurs d’activités pour garantir la stabilité de sa production.
Ancien de chez Dapta entré man’uvre en 1984 et sorti cadre dirigeant au bout de 19 ans, autodidacte au parcours exemplaire, Jean-François Sauzedde a appliqué à sa petite affaire les méthodes de travail du groupe international Eurodec. Un état d’esprit et une anticipation des besoins des clients qui, selon lui, font souvent la différence avec ses concurrents. « Pour ceux qui ont connu Eurodec, savoir que 80 % des salariés d’Auver’Dec sont des anciens de Dapta est une garantie », explique Jean-François Sauzedde.
Modernisation et formation
En pleine modernisation de son équipement, Auver’Dec remplace petit à petit ses tours à cames conventionnels par des machines à commande numérique. « Suite à des remarques de clients nous signalant que nous n’étions pas bien placés sur certains marchés, nous avons investi dans trois machines à commandes numériques neuves pour 600.000 euros en moins de 18 mois. Avec ces nouvelles machines, nous produisons en 2 X 8 heures ce que nous produisions avant en 3 X 8 heures. Et, d’ici six mois, nous espérons encore moderniser notre parc », détaille l’entrepreneur.
« Dans un esprit d’excellence, d’innovation et d’optimisation des process », Auver’Dec consacre également un budget important à la formation du personnel (environ 40.000 euros par an) et à la certification qualité. Bientôt, l’entreprise espère pouvoir agrandir ses locaux de 1.500 mâ pour mettre en place un flux linéaire qui rationaliserait son fonctionnement.
La visite a eu lieu en présence du député André Chassaigne, du conseiller général Olivier Chambon, du maire d’Arconsat Pierre Itournel, et du vice-président de la CCMT et adjoint au maire de Chabreloche Christian Genest.