La technologie LFV séduit les acteurs du décolletage
Lauréat des trophées d’Industrie Lyon 2017 pour la technologie LFV de Citizen Machinery, Hestika a démarré la commercialisation de cette innovation majeure. Parmi les industriels ayant été convaincus par cette solution, figure la société de décolletage AUVER’DEC.
Brevetée, la technologie LFV a été développée pour briser les copeaux en petits fragments et les évacuer durant l’opération. Ce procédé d’usinage présente l’avantage de s’appliquer dans tous les modes d’usinage et pour tous les matériaux, comme l’inconel, l’inox, le plastique ou le cuivre. Cette technologie règle tous les problèmes liés à l’enchevêtrement des copeaux longs, en gardant une très grande précision sans altérer l’état de surface. La fonction est activée par simple code M.
Gains importants de productivité pour AUVER’DEC
Après une première année de commercialisation de machines dotées de la technologie LFV, Hestika France indique avoir déjà vendu plusieurs modèles de machines dans le secteur du décolletage. L’exemple avec AUVER’DEC, une société familiale de douze personnes créée en 2003 par Jean-François Sauzedde et implantée à Chabreloche, dans le Puy-de-Dôme. Spécialisée dans de multiples secteurs d’activité – agriculture, automobile/motocycle, coutellerie, électroménager, outillage, médical, industrie générale, matériel de manutention ou encore l’électricité, le ferroviaire et le nucléaire –, la société auvergnate usine des barres allant du de Ø2 à 51 mm, et tous types de matières, tels les aciers, l’inox, le laiton, l’aluminium, les plastiques et tous types de cuivreux.
Fort d’un parc 100% Hestika (Citizen pour les tours à poupée mobile, Miyano pour les tours à poupée fixe), AUVER’DEC a fait l’acquisition fin 2017 d’une machine Citizen L20-X équipée de la technologie LFV. « Nous utilisons cette technologie pour plusieurs marchés et c’est plus particulièrement notre première expérience pour celui des axes crochets de levage, produits exigeant une production en grande série et l’utilisation d’une matière fortement alliée, explique Jean-François Sauzedde. Nous étions confrontés à deux problèmes : la nécessité de faire un premier tri unitaire des pièces à cause de la présence de gorges et dans lesquelles les copeaux risquent de s’enrouler. Second problème : les arrêts réguliers en raison des copeaux qui filent ». Avec la technologie LFV, plus besoin de faire le tri et plus d’arrêt machine, générant ainsi l’amélioration du TRS de l’ordre de 30%.
Séduit par cette technologie, Jean-François Sauzedde espère que le LFV va pouvoir être généralisé sur l’ensemble de la gamme CITIZEN. « Nous travaillons des produits de plus en plus techniques avec des matières toujours plus exotiques. Cette technologie, c’est le moyen pour nous de nous démarquer encore davantage ».